Tel quel, Back From Hell peine à ne pas me laisser la désagréable impression que Caliban prêche un peu dans le désert. S’y identifient certes la pugnacité eurythmique d’un Walls Of Jericho comme le même bouillonnement vocal qui dynamise tant la hargne d’Architects ou Parkway Drive en live ; quelque chose de lisse persiste néanmoins à stagner dans l’océan de foutre particulièrement grumeleux où patauge Caliban dans tout ce merdier. Incriminerons-nous, à cet égard, cet étalement de petits glitchs électroniques dans le courant des tessitures, la platitude ressentie à l’écoute de gueulantes aux inflexions sensorielles trop clichées pour être vraies ? Le tempo deathcorisant assez immonde au creux duquel il tente çà et là de se laisser bercer ?
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