Hey Jude
Le nouveau projet du trublion Taika Waititi, responsable entre autre du virage fun et décomplexé de la saga Marvel Thor a beau se présenter comme un film historique, il exhibe de tous côté sa...
Par
le 7 févr. 2020
106 j'aime
Jojo Rabbit est un film étrange. Par moments, c’est une comédie douce et légère ; à d’autres, elle flirte avec l’absurde ; et parfois, elle frôle quelque chose de plus sombre et plus émotionnel. Ce mélange est à la fois sa plus grande qualité et sa faiblesse. Il y a quelque chose de singulier qui attire, mais aussi qui déstabilise.
L’idée de départ est audacieuse : montrer le nazisme à travers les yeux naïfs et déformés d’un enfant dont l’ami imaginaire est Hitler. Cela paraît insensé, mais le ton reste étonnamment maîtrisé grâce à un équilibre entre absurdité et sincérité. L’humour fonctionne souvent, surtout au début, mais finit par s’essouffler à force de répéter les mêmes ressorts.
Le personnage principal est bien construit, avec une vraie évolution émotionnelle. C’est ce qui maintient l’intérêt même lorsque le film part un peu dans tous les sens. Le casting y joue aussi pour beaucoup : certaines interprétations apportent une humanité qui sauve même les scènes les plus extravagantes.
Cela dit, le rythme est parfois bancal. Certains changements de ton sont un peu brusques, et le virage vers le drame n’est pas toujours bien amené. Le film veut transmettre des idées fortes — et il y arrive parfois — mais il reste souvent coincé entre l’enfance et la tragédie, sans vraiment choisir de direction.
Cela étant dit, impossible de nier sa personnalité. Jojo Rabbit ne ressemble à rien d’autre. Et même si cette originalité lui fait parfois perdre pied, le film parvient à émouvoir sincèrement. Le message, parfois un peu simplifié, e néanmoins. Et l’enrobage — couleurs, musique, mise en scène — soutient le tout avec efficacité.
C’est une œuvre qui amuse, qui touche, et qui, parfois, va plus loin. Ce n’est pas un film parfait, mais il a une âme. Et ça, c’est précieux.
Créée
il y a 4 heures
Écrit par
Le nouveau projet du trublion Taika Waititi, responsable entre autre du virage fun et décomplexé de la saga Marvel Thor a beau se présenter comme un film historique, il exhibe de tous côté sa...
Par
le 7 févr. 2020
106 j'aime
Préface Taïka Waititi est quelqu'un de très spécial. Un rigolard capable de faire semblant de dormir en public lorsque vient sa nomination aux Oscars. Un des rares réalisateurs actuels à avoir...
Par
le 2 févr. 2020
86 j'aime
4
L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...
Par
le 28 janv. 2020
67 j'aime
16
Je ne m’attendais pas à autant apprécier Conclave, et pourtant, c’est l’un des films les plus solides de l’année. Avec un scénario parfaitement construit, un casting au sommet et une réalisation...
Par
le 12 mai 2025
1 j'aime
Another Simple Favor arrive avec la lourde tâche de succéder à un film qui, sans révolutionner le genre, fonctionnait grâce à sa fraîcheur, son style et le duo irrésistible formé par Kendrick et...
Par
le 11 mai 2025
1 j'aime
L’Ombre d’Emily (A Simple Favor) fait partie de ces films qui commencent comme une chose, deviennent une autre, puis finissent par être... ni l’une ni l’autre. Et ce n’est pas forcément un défaut —...
Par
le 11 mai 2025
1 j'aime