Je vais être franc : j’adore les films d’horreur. Même les nanars ont parfois ce petit truc qui les rend fun ou au moins mémorables. Mais là… avec Nothing Left to Fear, je me suis retrouvé devant un film qui n’a tout simplement rien à offrir. Pas de frisson, pas d’ambiance, pas même un personnage attachant. Rien. Nada. Un bon gros vide cinématographique. Et c’est pour ça que, sans trop hésiter, je lui ai mis 1/10.
À la base, ça partait pas si mal : une famille qui s’installe dans un village paumé, une histoire de portail vers l’enfer, des rites religieux bien flippants… Le tout produit par Slash (oui, le guitariste). Autant dire que je m’attendais à quelque chose d’un peu rock’n’roll ou au moins original. Mais non. Très vite, on comprend que le film ne va nulle part. Il déroule son histoire sans ion, sans surprise, et surtout sans tension.
Le vrai souci, c’est qu’on ne s’attache à personne. Les membres de la famille sont des clichés ambulants, les dialogues sonnent faux, et même quand ils sont en danger, on s’en fiche un peu. Et c’est dommage, parce que sans connexion avec les persos, un film d’horreur perd toute sa force. Là, c’est comme regarder des figurants se faire attaquer par une menace floue.
Visuellement, ce n’est ni beau ni marquant. Les scènes d’horreur arrivent tard, elles sont mal rythmées, mal cadrées, et surtout pas effrayantes. On dirait que le film hésite tout le temps entre faire du vrai film d’horreur et rester dans une ambiance soft pour la télé. Résultat : il n’assume rien, il ne prend aucun risque, et on s’ennuie ferme.
Ce qui m’a le plus frustré, c’est que Nothing Left to Fear semble ne jamais vraiment croire en ce qu’il raconte. Comme si même les créateurs n’y croyaient pas. Pas d’atmosphère, pas de montée en tension… juste une histoire plate, racontée platement. Et dans un film d’horreur, quand l’ambiance ne prend pas, tout le reste s’écroule.
Il n’y a effectivement plus rien à craindre ici. Ni de la peur, ni une bonne histoire, ni même un mauvais film fun. Juste un truc tiède, sans âme, qu’on oublie sitôt terminé. À éviter, même par curiosité morbide.