Assassine Creed
T'as pas mal ! - J'ai pas mal ! Si vous voulez considérer la toute puissance de Balboa, dites-vous que Rocky c’est ce boxeur qui part dans l’est enneigé en pleine guerre froide pour...
Par
le 8 août 2016
58 j'aime
33
Balboa tabasse le soviétique !
Avant même le générique, le ton de Rocky IV est lancé avec l’affrontement de deux gants, l’un symbolisant les USA et l’autre l’URSS.
Véritable œuvre de propagande pour l’Amérique Reaganienne comme rare un film peut l’être, ce quatrième opus de la saga Rocky reprend là où le troisième se terminait, puis avec la venue d'un nouveau et imposant boxeur soviétique qui entraînera notre Sly sur les terres russes enneigées.
Cette saga possède une évolution assez surprenante, et malheureusement régressive mais très américaine, et on est assez loin du jeune prolo des débuts. L'évolution de Rocky c'est aussi celle des USA (et du monde occidental) dans les années 1980, apologie du fric et de la technologie. De plus, que ce soit à travers les fortes allusions de dopages généralisés et d’états en URSS, de l’écriture des personnages russes, de la haine que l’on nous fait ressentir pour le boxeur venu du froid ou encore avec cette fin totalement surréaliste, tout ici est dans la propagande des bonnes valeurs américaine et des mécréants et néfastes soviétiques.
Une fois é ce point là qui finalement prête plus à sourire qu'autres choses, ce quatrième opus laisse surtout quelques regrets à cause de l’abandon total de ce qui faisait le charme des premiers opus, à savoir la petite profondeur que l’on pouvait y trouver. Il y a aussi des personnages que l’on avait pris l’habitude de suivre au fil de la saga qui deviennent inutiles, comme Adrian. Heureusement, il y a encore l'ami Paulie, le pique assiette comme on l'aime.
Pourtant, ce Rocky IV n'en est pas pour autant totalement désagréable à suivre, grâce notamment à ce personnage que Stallone s’est confectionné au fur et à mesure des années et qui reste attachant. Quelques moments sont vraiment sympa, à l'image de l'arrivé en Russie (dommage d'ensuite se farcir un montage clipesque montrant la préparation des deux boxeurs) mais aussi du combat final, aussi surnaturel qu’il peut l’être, vraiment prenant.
Stallone propose là une œuvre à part, unique dans son genre où la caricature des grands USA face aux méchants Soviétiques prend une certaine ampleur. Pourtant, face à ces tares, que l'on trouve aussi dans la forme, il reste une œuvre plutôt drôle par moment, malheureusement lourdes le reste du temps, malgré le personnage que Sly s'est confectionné au fur et à mesure des épisodes.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Carnet de bord 2025
Créée
le 24 sept. 2014
Critique lue 1.4K fois
36 j'aime
10 commentaires
T'as pas mal ! - J'ai pas mal ! Si vous voulez considérer la toute puissance de Balboa, dites-vous que Rocky c’est ce boxeur qui part dans l’est enneigé en pleine guerre froide pour...
Par
le 8 août 2016
58 j'aime
33
Sans déconner j'aime beaucoup "Rocky 4". Sérieux. Tout d'abord c'est le 1er Rocky que j'ai découvert. Et sans même avoir eu le temps de m'attacher au personnage ou à l'univers j'avais déjà commencé à...
Par
le 28 juil. 2014
50 j'aime
9
Nous retrouvons Rocky Balboa bien loin du prolo que nous avions suivi dans le premier opus et les bas quartiers de Philadelphie ont laissé la place à une sorte de mini manoir immonde, à la décoration...
Par
le 11 févr. 2015
45 j'aime
17
D'apparence parfaite, le couple Amy et Nick s'apprête à fêter leurs cinq ans de mariage lorsque Amy disparaît brutalement et mystérieusement et si l'enquête semble acc Nick, il va tout faire pour...
Par
le 10 oct. 2014
173 j'aime
35
Tout juste auréolé du succès de Docteur Folamour, Stanley Kubrick se lance dans un projet de science-fiction assez démesuré et très ambitieux, où il fait appel à Arthur C. Clarke qui a écrit la...
Par
le 25 oct. 2014
166 j'aime
53
En mettant en scène la vie de Chris The Legend Kyle, héros en son pays, Clint Eastwood surprend et dresse, par le prisme de celui-ci, le portrait d'un pays entaché par une Guerre...
Par
le 19 févr. 2015
154 j'aime
34