I don't feel, no pain no more...
Renouer avec avec l'écriture comme ces canidés avec la liberté...
Snitter et Rowf (déjà rien que leurs noms donnent envie de les aimer), deux chiens utilisés scientifiquement, salement, jusqu'à l'épuisement, ou pire.
Un jour la porte s'ouvre, de la cage, de dehors, de la liberté, de l'étranger. Deux chiens humanisés aux réactions bien complexes et travaillées. Dans The Plague Dogs les animaux n'existent qu'en la personne des blouses blanches, ces salauds exposés comme sans cœur.
La liberté est-elle une solution pour eux, Rowf émet des doutes très vites justifiés, un monde froid, impitoyable, la loi du plus fort entre en jeu, leur instinct animal prend le dessus, pour la première fois, on le pense. C'est l'excitation, très vite la déception, la dépression.
Le cinéma et moi nous sommes éloignés, mais cette promenade m'y a rattaché, au pilier du 7e art. Ce n'est pas seulement deux chiens, fuyant pour une vie meilleure, non. Ici, c'est une satire calme, réaliste dans son propos, mais poussant peut-être à l'outrance sa vision des choses. La liberté, la decouverte, c'est tout ce que Rowf et Snitter aspire à trouver, à sniffer. The Tod les aidera, les sauvera, si on voit cela ainsi.
C'est bien triste, j'en viens à me demander si il n'y a pas plus triste et cruel que The Plague Dogs, l'animation d'époque, régulière et étrange, c'est silencieux, bien trop, lent, soporifique car ils sont fatigués, ces pauvres chiens. Aucune lamentation, du réalisme. Honnête. C'est un sujet qui m'émeut par dessus tout, les animaux, le droit, l’espoir de réellement connaître la vie.
Cruel, satirique à en pleurer, ça paraissait simple à vivre, ça ne l'est pas, c'est très marquant, de les voir espérer, de les voir épo leur liberté, redre cette île si lointaine. Ça paraît si compliqué, pour quelque chose de normal.
Tout cela partait d'une balade entre chiens...