Sayonara Wild Hearts
7.5
Sayonara Wild Hearts

Jeu de Annapurna Interactive (2019PlayStation 4)

Wild Hearts Run Free (to Feel Good)

Dans la lignée spirituelle d'un Tetris Effect, en plus barré, ce feel good game sans réel challenge (tant qu'on ne vise pas le scoring - là, c'est une autre histoire) s'impose comme la réponse synthwave à Scott Pilgrim versus the World, un "album pop interactif" revendiqué et c'est exactement ce qu'il est : un disque qu'on joue à plein gaz et à fond les ballons, porté par une bande son exceptionnelle, parfaitement dans le ton, au sein d'un univers graphique à la richesse époustouflante.

Racontant beaucoup sans rien raconter, suggérant un peu sans trop suggérer, Sayonara Wild Hearts est un diamant brut, un pur produit de la génération safe space, androgyne et aux cheveux teints fluo, mais il se montre si généreux, si fin, si sincère, qu'on ne saurait rien lui reprocher. Pas même sa durée de vie riquiqui.

Une expérience sensorielle et artistique originale, nerveuse, d'une inventivité constante, à jouer d'une traite les jours de cafard ou après une sale journée au boulot.

Mais encore et encore et à coeur.

10/10

Would heartbreak again

10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mon année 2025 en jeux vidéo

Créée

le 10 août 2023

Critique lue 62 fois

1 j'aime

Liehd

Écrit par

Critique lue 62 fois

1

D'autres avis sur Sayonara Wild Hearts

Critique de Sayonara Wild Hearts par JipéF

Sayonara Wild Hearts (SWH), c'est la raison de mon abonnement à Apple Arcade (que je ne regrette pas, mais ce sera pour une autre fois). C'est une expérience réellement intéressante, une tentative...

Par

le 19 déc. 2019

3 j'aime

« In the search of the beat of your heart »

Après avoir développé au cours des années 2010 toute une série de petits jeux indés appréciés mais très peu connus, le petit studio suédois Simogo connaît un meilleur succès, critique et commercial,...

Par

le 6 nov. 2021

3 j'aime

1

L'ombre au tableau

Au sein d’un monde froid aux murs sans textures, à la géométrie apparente et au violet étouffant, une ombre se meut. Cette figure vive et svelte arborant le costume d’une super-héroïne ranime le...

le 5 juil. 2020

2 j'aime

Du même critique

Le Syndrome Candy Crush

Puisqu'on est entre nous, j'ai un aveu à vous faire : au départ, je ne voulais pas regarder Andor. Après avoir tourné la page Obi Wan, et usé de toute ma bienveillance partisane à lui trouver des...

Par

le 31 oct. 2022

111 j'aime

26

En un miroir explicitement

Avant d'appréhender une oeuvre comme Black Mirror, il convient de se poser la question qui fâche : pourquoi un auteur se pique-t-il de faire de l'anticipation ? Réponse : parce que c'est un genre "à...

Par

le 7 mars 2016

106 j'aime

37

C'est dans la boîte !

Leçon de physique quantique, appliquée au cinéma : L'expérience est simple. Enfermez huit acteurs de seconde zone, cinq nuits d'affilée, dans votre pavillon de banlieue, isolez-les de l'extérieur,...

Par

le 19 mai 2015

104 j'aime

1