Sans doute to a T n'est-il pas très ludique : on s'y promène beaucoup dans un périmètre réduit, quelques mini jeux sans grand intérêt il faut bien l'avouer, et la capacité de s'envoler histoire de rester bloquer dans le décor. De ce point de vue ce n'est pas Katamari Damacy.
L'intérêt est ailleurs : dans une courte aventure à hauteur d'enfant, joyeusement décalée, originale et intelligemment écrite sur le handicap et la différence. Et particulièrement réjouissante il faut bien l'avouer !
Keita Takahashi ose quelque chose de rare : celui de réenchanter le monde, sans cynisme et avec ce qu'il faut de naïveté et de pudeur.
Ceux qui cherchent un gameplay trouveront la proposition pauvre et ils auront raison (encore que personnellement j'ai apprécié soigner ma tenue pour sortir et me promener en monocycle). Ceux qui cherchent une expérience merveilleuse, sensible et poétique, trouveront la proposition singulière et ils auront raison aussi.
Une fois n'est pas coutume je me range dans le deuxième camp ! Mais je regrette néanmoins que le jeu n'ait pas su faire les deux.