Quand j'étais minot, ma mère me forçait toujours à lire des livres, peu importe la valeur ou le contenu de ce dernier, il fallait lire. Je ne suis pas quelqu'un de très brillant, la lecture permet néanmoins de ne pas complètement ressembler intellectuellement à Christopher des ch'tis à Mikonos, blague à part, on est peut-être plus malheureux, mais grâce à ça, on peut acquérir un plus grand recul sur les petites et grandes choses de la vie. C'est déjà beaucoup. Est-ce qu'on s'en branle finalement ? Oui. Parlons peu, soyons efficace.
On va être clair une bonne fois pour toutes : Dosto, c'est le patron, le mec qui te met une baffe de maçon à chaque bouquin, le Zidane de la littérature, il est capable de t'ambiancer en te décrivant les tiraillements psychologiques d'un personnage qui s'apprête à engloutir un clafoutis à la banane. C'est beau, c'est puissant, c'est inégalable en terme de qualité. Nous en sommes là, vous venez de subir une sorte de déclaration d'amour, comme d'habitude sans arguments, balancée de manière totalement gratuite, pour un écrivain qui mériterait sa propre statue géante sur cette putain de lune.