Et toujours les forêts par Nadouch03

Une bonne vieille fin du monde, y a que ça de vrai pour bien démarrer un roman ! En fait non, le roman ne commence pas avec la fin du monde, mais avec l'itinéraire de Corentin, un pauvre petit gars pas aimé par sa mère... Il revient de loin le Corentin et quand, adulte, il va être confronté à l'apocalypse, il va tout faire pour survivre...
J'ai beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP aimé ce roman, littéralement dévoré. Toujours la belle écriture de Sandrine Collette, légèrement poétique et elliptique mais pas trop. Toujours le sens du rythme et surtout un talent dingue pour créer des personnages. Ils sont entiers, épais, crédibles.
Cette lecture rappelle énormément Ravage de Barjavel (qu'en plus j'ai lu il y a peu), mais voir là plus un hommage qu'un plagiat.
Un roman qui s'inscrit dans la grande vague du post-apocalyptique, et du bon !

9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Lus en 2020

Créée

le 5 mai 2020

Critique lue 243 fois

1 j'aime

Nadouch03

Écrit par

Critique lue 243 fois

1

D'autres avis sur Et toujours les forêts

Et toujours la noirceur

Un roman trop sombre, trop désespéré. Des premières pages jusqu'aux dernières, Sandrine Collette nous écœure de cette noirceur et en rajoute des couches jusqu'au dénouement sans presque nous laisser...

Par

le 23 avr. 2020

6 j'aime

Trou noir sans rayonnement

Très grosse déception que ce Et toujours les forêts, pourtant largement encensé par la critique et par une partie du public. Je suis peut-être é totalement à côté de l'histoire et du propos, qui...

Par

le 7 août 2020

4 j'aime

Le jour d'après

✩ Sélection mars jury Grand Prix des lectrices ELLE 2020 ✩ Au début, il y a une première histoire, celle de Corentin, « l’enfant du malheur », ballotté de familles d’accueil en hébergements...

Par

le 3 mars 2020

3 j'aime

Du même critique

Amère déception

Après sa chute d'un toit, Sylvain Tesson est esquinté, défiguré, affaibli. Il décide de traverser la à pied pour se requinquer. Son itinéraire devra er le plus possible par les "chemins...

Par

le 22 mars 2017

23 j'aime

3

Eloge de la folie douce, un peu raté...

Ah là là, qu'est-ce qu'elles ont ces petites "pépites", ces "découvertes à ne pas louper", ces "révélations de l'année", à me décevoir presque systématiquement ? Je le pressentais un peu, pour tout...

Par

le 18 juin 2016

22 j'aime

5

Instantanés de 68 années

Quelle plume ! Annie Ernaux a le chic pour capter et retranscrire les instantanés d'une époque, pour écrire une ambiance, pour dire un vécu à la fois universel et éminemment intime. Elle choisit...

Par

le 26 juin 2015

15 j'aime