Si tu pensais que les radins étaient juste des gens qui coupent l’eau en se lavant les dents, Molière te présente Harpagon, le patron du serrage de ceinture. Avec lui, on ne parle pas d’économie, on parle de paranoïa financière à plein temps.
L’histoire ? Harpagon, bourgeois richissime mais plus grippe-sou qu’un écureuil sous anxiolytiques, aime son argent plus que ses propres enfants. Son fils Cléante et sa fille Élise veulent se marier, mais lui préfère organiser des unions arrangées pour économiser un max. Et quand il se fait piquer sa précieuse cassette pleine de thunes, il pète un plomb magistral, façon "Lost Ark mais version radinerie".
Le gros point fort ? Les scènes de pure comédie où Harpagon devient l’incarnation même du "non mais l’argent, c’est sacré". Son monologue sur la perte de sa cassette est une masterclass de mauvaise foi et de délire monétaire. Ajoute à ça des domestiques rusés, des quiproquos et une satire sociale toujours d’actualité, et tu obtiens une pièce qui sent bon le capitalisme avant l’heure.
Le hic ? Harpagon est un personnage tellement extrême qu’il frôle parfois la caricature ambulante. Et puis, vu le sujet, si tu cherches de la romance ou de la tendresse, tu risques d’être aussi déçu qu’un héritier face à un testament vide.
Bref, L'Avare, c’est la preuve que l’obsession pour l’argent rend aussi aveugle que bête, et que Molière savait déjà que les radins existent à toutes les époques. À lire si tu veux rigoler d’un mec qui aurait probablement inventé la crypto s’il avait vécu en 2024.