CHROMA par Cinemaniaque

Wouaw... C'était... C'est... C'est du FOUTAGE DE GUEULE !

Dieu m'est témoin que je suis un ardent défenseur de Karim Debbache période Crossed, émission intelligente où les néophytes pouvaient apprendre sur le cinéma tout en s'amusant, websérie à l'écriture et la réalisation parfaites, avec une bande de copains qui s'amusent à faire le con. En moyenne je me refais la moitié des épisodes une fois par an, c'est dire. C'est dire combien je n'étais pas préparé à l'échec cuisant de Chroma.

Pourtant j'avais une certaine confiance après le coup de force ululesque et un financement à 1030 %, un pognon forcément investi dans la technique, dans la b.o. et dans l'écriture... Et bim, un premier épisode effrayant, aux couleurs bâclées, laborieux, aux vannes pleines de trous, à la transparence du tandem Jerem-Gilles au profit d'un face cam qui reprend ce qui a été fait avant, en moins bien... La tentative d'argument philosophico-cinématographique me semblant un geste louable, je me suis dit zen, attendons la suite... Qui mordra de 9 mois le planning initial, pour accoucher un épisode soulignant la faiblesse d'écriture quand il s'agit de parler de bons films.

Un épisode Chroma, c'est comme un avocat : soit trop mûr et dégueu, soit é et c'est encore pire. Tout n'est pas à jeter, non (mention spéciale à l'épisode Signes) mais c'est tellement bas de plafond (ce fil rouge bon sang, ce fil rouge !), mal foutu, pas drôle, trop long et bancal que je ne cesse de me pincer les tétons pour me réveiller de ce cauchemar.

Reste quelques pistes de réflexions sympas, notamment niveau bibliographie, et le rappel indispensabe qu'il a existé, un temps, une bien meilleure série de la même équipe, il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine...