Tout est dans le titre. Pour être honnête, je n'avais pas prévu de parler de cette chaine. Déjà, parce que la flemme de voir tout son "contenu" pour émettre un avis nuancé et argumenté pour quelque chose qui, finalement, n'en valait pas la peine. Quand le vidéaste se retrouve, dans le cadre d'une conférence réunissant des spécialistes, à ettre avoir recours à des sites webs principalement pour écrire ses vidéos, je pense que ça revient presque à tirer sur l'ambulance. Par ailleurs, quand l'image racoleuse parvient à m'attirer, image d'une vulgarité crasse, la forme impersonnelle de la vidéo me convainc de l'ennui à venir.
Bref, aucune raison valable d'y consacrer du temps et de l'encre. Seulement voilà: le larron a eu l'outrecuidance de narguer son public, il y a quelques mois, en parvenant sous couvert de mea culpa à se gargariser du fait qu'il a fait le pitre pendant dix ans, et que ses viewers n'ont pas moufter jusqu'au moment où la réalité sur la médiocrité de son travail est venue frapper à sa porte, sous les traits de chercheurs, comme c'est finalement de tous les "vidéastes" de ce triste manège que sont les plateformes.
Sauf que moi, je vois ça, je saute dessus. Lorsqu'on va sortir les mouchoirs pour s'autoféliciliter d'être un enfumeur de génie, je vais détruire le buffet, jeter les assiettes et ruiner la fête. Donc, pour les derniers naïfs, Nota Bene n'est PAS un historien, ni un journaliste, ni un chercheur. Nota Bene n'a pas de licence pour traiter des sujets relatifs à l'Histoire.
Par corollaire, regarder une vidéo de Nota Bene ne permettra pas comprendre l'Histoire, que ce soit en tant que discipline ou en tant qu'enchainement de période. La seule utilité de ce contenu sera d'avoir éveillé en vous un vieux fond de curiosité, de la même manière qu'un vieux magazine de société/variété.
Nota Bene n'est finalement que l'incarnation de la médiocrité dans ce que cet adjectif peut avoir de péjoratif pour celui qui en est qualifié. Tout repose sur la facilité: le montage, le langage, l'élocution ou l'image. Rien n'est à sauver sur la forme comme sur le fond. C'est ahurissant que ce contenu ait pu générer un tel succès, alors que des chaines nécessitant un travail titanesque sont vouées à demeurer dans l'ombre. De fait, Nota Bene est le visage de cette dégénérescence de YouTube. Puisse l'Histoire l'oublier, dans sa grande mansuétude.