Le sujet pourrait paraître scabreux, car il s'agit d'une histoire d'amour, entre un père et son fils. Le sordide de la séquestration est déé, sublimé par la fiction, les films, les chansons, les rôles joués dans le monde clos de la maison. Le monde extérieur, réaliste, est transformé par ce Huron d'une sensibilité anachronique : il contamine le monde de l'Angleterre terre à terre, ou plutôt révèle des drames semblables et différents (le personne d'Aaron et de son père, lui trop distant). Une belle construction, rien de trop, pas de longueur, des acteurs extraordinaires (tous!). Je ne comprends pas pourquoi le succès critique et médiatique est si mince quand pleuvent les séries préfabriquées dures comme du bois.