Si The Clone Wars était un sabre laser, ce serait un modèle ultra-efficace, capable de découper la morale en tranches fines, mais livré avec un manuel d'utilisation de 7 saisons.
Le pitch ? Entre l’Épisode II et III de la saga Star Wars, la République est en guerre contre les Séparatistes, et pendant que les Jedi jouent aux généraux mal payés, les clones font tout le sale boulot avec classe, loyauté… et parfois un gros dilemme existentiel dans le casque.
Au début, tu te dis :
“Une série animée Star Wars ? Bon, ça va être pour les gosses.”
Puis, trois épisodes plus tard, t’es là à 2h du matin :
“Mais... est-ce que Rex a vraiment le choix ? Est-ce qu’Ahsoka peut lui faire confiance ? Et est-ce que Palpatine… OH LE FILS DE SITH.”
Visuellement, le style en CGI anguleux peut surprendre, surtout en début de série où tout a l’air un peu rigide, comme un théâtre de marionnettes spatiales.
Mais ça s’améliore vite, et on finit par kiffer ce look très “figurines qui bougent comme des ninjas”, avec des batailles spatiales, des duels au sabre et des plans dignes d’un opéra de guerre interstellaire.
Le vrai tour de force, c’est que la série réussit à :
– Donner une âme aux clones (mention spéciale à Fives, Rex, Echo & co)
– Rendre Anakin Skywalker bien plus intéressant que dans les films
– Créer Ahsoka Tano, personnage secondaire devenu légende pop à elle seule
– Et faire de certains épisodes des chefs-d’œuvre de tension, de politique et de tragédie — le tout en 22 minutes.
Mais The Clone Wars, c’est aussi un sacré patchwork narratif.
– Certaines saisons partent dans tous les sens,
– L’ordre chronologique est un défi à la logique (merci les guides de visionnage sur Internet)
– Et parfois, on a droit à trois épisodes sur des droïdes qui cherchent une pièce dans le désert. Oui. Trois.
Au final, The Clone Wars c’est beaucoup plus qu’un simple dérivé de Star Wars :
C’est un enrichissement massif du lore, une réflexion sur l’absurdité de la guerre, un opéra spatial où même les soldats clonés finissent par te briser le cœur.
Et c’est aussi la preuve qu’on peut faire du Star Wars profond, badass… avec un format animé.