Filles perdues
7.2
Filles perdues

Comics de Melinda Gebbie (2006)

Trois filles de leur Moore

Ce titre rappelle évidemment celui de Pierre Louÿs dont il est fait référence explicitement au fil de l'ouvrage. La douceur des images avec leurs couleurs pastels, ses décors art-nouveau contraste brillamment avec les scènes plus qu'érotiques du contenu. Évitant ainsi de sombrer dans l 'écueil de la pornographie pure et vulgaire. Trois femmes se rencontrent pour se raconter leurs histoires de fillettes : Dorothy, Wendy et Alice, et bien sûr à travers elle les mondes de Peter Pan, le magicien d'Oz et le Pays des Merveilles, sous un angle encore inédit. Et, cela tombe bien, ce sont mes contes préférés. Ici tout est permis, inceste, zoophilie, et il n'y a pas lieu d'être choqué puisque, comme le dit si bien le gérant de l'hôtel, ce n'est que du papier, un fantasme, rien de plus. Peut-être est-ce dû au fait que mes premiers émois se sont faits au biais de bande dessinées, mais ces jolies filles perdues ne m'ont pas laissé de glace.

A ne pas mettre entre toutes les mains cependant.
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le 17 août 2011

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Diothyme

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