Dix ans après Brazil, Terry Gilliam, membre des Monty Python, signe un second grand film d'anticipation avec L'Armée des douze singes. On y découvre le monde en 2035. Monde ravagé par un virus où seul quelques milliers d'humains survivent sous terre. Les scientifiques survivants ont mis au point une machine à voyager dans le temps pour empêcher la propagation du virus et sauver l'humanité! Ce sont des prisonniers qui sont envoyés dans le é pour récolter des informations sur l'origine du virus. Jusqu'à présent, ces voyages n'ont rien rapporté et c'est au tour de James Cole, interprété par un très bon Bruce Willis, d'être envoyé en 1996. S'il réussit sa mission, James sera gracié. Dans sa quête pour comprendre ce qui est arrivé, James va rencontrer deux personnages clés, le docteur Kathryn Railly (Madeleine Stowe) et Jeffrey Goines (Brad Pitt).
L'Armée des douze singes s'inspire fortement d'un court-métrage français de 1962, La Jetée. Le scénario intitulé 12 monkeys a tout de suite inspiré Gilliam. Épaulé par deux poids lourds du grand écran, Bruce Willis et Brad Pitt, Gilliam nous fait plonger dans une ambiance lugubre où l'architecture tend à s'écrouler et où chaque détour fait planer le spectre d'une mauvaise rencontre. Ces décors s'avèrent souvent bien réels, car faute d'un budget suffisant, de nombreuses scènes ont été tourné dans des bâtiments abandonnés.
On notera une phrase de Jeffrey Goines,
Tu sais ce que c'est la folie? La folie, c'est la loi de la majorité.
On sent l'importance dans ce film de la solitude des protagonistes, rejetés par leurs sociétés respectives, traités en paria, placé dans un asile pour l'un et emprisonné pour l'autre.
L'Armée des douze singes est un très bon film à voir, particulièrement pour tout amateur de Science-fiction!